Le cerveau n’échappe pas à la règle : pour fonctionner de façon optimale, il a besoin qu’on lui apporte les substances nécessaires. Minéraux, vitamines, acides aminés (protéines), acides gras (lipides)… sont autant d’éléments indispensables à sa santé.
Le cerveau est le centre de contrôle du corps humain.
Il reçoit des informations provenant de l’ensemble du corps via les nerfs afférents (informations montantes), il les analyse puis retransmet de nouveaux signaux qui redescendent vers la partie du corps concernée via les nerfs efférents (informations descendantes).
Ainsi, il est à l’origine des mouvements volontaires : motricité, langage, lecture…, des mouvements involontaires comme la respiration, les mouvements cardiaques… et aussi de toutes les fonctions intellectuelles et conscientes comme la mémoire, la pensée, le rêve, la gestion des émotions…
Il n’est aujourd’hui plus à démontrer que la santé cérébrale dépend également de ce que nous mettons dans notre assiette.
C’est pourquoi, une alimentation équilibrée et variée est indispensable afin d’apporter de façon continue tous les nutriments dont il a besoin.
Le développement cérébral commence avant même la naissance puisque l’alimentation de la mère pendant la grossesse influencera les fonctions cérébrales de l’enfant.
Suite à une étude norvégienne qui a étudié les habitudes alimentaires de 23 000 femmes enceintes, Felice Jacka (Professeur à l’université de Melbourne et spécialiste du lien entre nutrition et cerveau) a ensuite examiné le comportement émotionnel de ces enfants pendant leur 5 premières années de vie.
Il a été constaté que les enfants ayant ingurgité un excès de gras et de sucre pendant la grossesse avaient des comportements plus colériques et anxieux que les enfants ayant bénéficié d’une alimentation saine au cours de la gestation.
Autre étude, pour le moment à l’état d’hypothèse, qui met en avant, cette fois-ci, l’impact de l’alimentation sur la mémoire : Margaret Morris (scientifique australienne) a observé qu’une alimentation trop grasse et trop sucrée altèrerait les fonctions de l’hippocampe (région au cœur du cerveau indispensable à l’apprentissage et à la consolidation des souvenirs).
L’hypothèse mise en avant : ce mode alimentaire déclencherait une réaction inflammatoire qui se propagerait aux neurones et provoquerait leur destruction. Les fonctions cognitives sont alors altérées.
Ces études mettent en évidence que la qualité de l’alimentation a un réel impact sur les fonctions cérébrales et que celle-ci peut être néfaste pour l’organisme lorsqu’elle n’est pas adaptée.
Le cerveau doit être approvisionné en gras pour deux raisons principales :
1) Les acides gras servent à produire des cétones (sources d’énergie, comme le glucose) et d’autres substrats utiles pour la resynthèse des acides gras présents dans le cerveau ;
2) Les acides gras particuliers comme le DHA (oméga-3) qui sont utilisés dans la structure des membranes cérébrales.
Une carence en acides gras oméga-3 diminue la connexion entre les neurones entraînant ainsi un ralentissement de la transmission des messages nerveux et serait à l’origine de troubles anxieux voire dépressifs. Les oméga-3 ne sont pas synthétisés par l’organisme c’est donc à travers l’alimentation qu’il faut les apporter.
Leurs sources alimentaires sont les poissons gras (saumon, maquereau, sardine), les fruits oléagineux (noix, noisettes, amandes…), l’huile de colza, l’huile de noix…
Autres éléments très importants pour le bon fonctionnement cérébral : les vitamines du groupe B qui, en quantité insuffisante, pourraient être à l’origine de troubles de l’humeur et la vitamine A (source alimentaire : foie) qui joue un rôle dans la plasticité cérébrale et la formation de nouveaux neurones.
Notre cerveau a également besoin de protéines pour fonctionner.
Pour qu’un influx nerveux passe d’un neurone à un autre celui-ci va libérer des substances que l’on appelle des neurotransmetteurs (dopamine, sérotonine, adrénaline, acide glutamique, acide aspartique…).
Ces neurotransmetteurs sont, pour beaucoup, fabriqués à partir d’acides aminés (molécules qui forment les protéines) et se fixent ensuite à des récepteurs, qui sont aussi des protéines.
Cette liaison déclenche des réactions biochimiques donnant naissance à un signal électrique permettant de faire fonctionner l’organisme.
Ces neurotransmetteurs agissent sur l’humeur, les émotions, la mémoire, la prise de décision, le contrôle des activités moteurs…
Enfin, il ne faut pas négliger les polyphénols qui ont la capacité de renforcer les neurones en fin de vie, notamment les polyphénols des fruits rouges.
Il a été observé que ces polyphénols amélioraient le déclin cognitif lié à l’âge et protègeraient donc des troubles de la mémoire
Il n’y a pas de mystère, l’équilibre et la diversité de l’alimentation sont essentiels au bon fonctionnement du système cérébral et donc de l’organisme.
Les produits Kriss‑Laure, élaborés notamment par des docteurs en nutrition, sont équilibrés et complets afin d’apporter tous les éléments nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme.
Ils sont notamment enrichis en vitamines et minéraux sous forme d’extraits de levures enrichis d’origine naturelle.
Les études scientifiques montrent que l’ensemble des vitamines et minéraux liées à des levures sont absorbés plus lentement et présentent ainsi une meilleure biodisponibilité que les autres substances.
Ces micronutriments ont souvent un rôle d’antioxydant (vitamine C, vitamine E, zinc) qui permettent de protéger les tissus contre l’oxydation délétère.
La vitamine E, en particulier, a la capacité de briser la chaîne de peroxydation des lipides, un phénomène qui altère particulièrement les acides gras polyinsaturés comme les oméga-3.
Enfin, les produits de la gamme contiennent également des antioxydants variés : caroténoïdes (lutéine et lycopène) dans les Entremets, Potages, et Tonics, et des polyphénols de raisin dans la boisson Krissport.