Ce concept explique la consommation alimentaire en lien avec les émotions et non avec les sensations de faim et de rassasiement. C’est par exemple le cas lorsqu’une personne est attirée par une tablette de chocolat après une déception. Le stress est aussi un exemple de facteur influençant fortement les comportements alimentaires mais de manière très variée d’un individu à l’autre.
Souvent ce mécanisme s’installe sans que la personne ne s’en rende compte et pourtant le soulagement qu’apporte l’aliment n’est que de très courte durée. Ainsi ce comportement peut amener à une prise de poids et les conséquences délétères qui s’en suivent. On dit aussi que l’on « mange ses émotions ». Le cerveau perçoit alors l’alimentation comme un réconfort suite à un inconfort psychologique (stress, peur, déception, tristesse, colère…).
Cette habitude devient parasite si elle est systématique. Nul besoin de culpabiliser si une fois de temps en temps vous mangez du chocolat après une discussion tendue ! Pour identifier le trouble comportemental alimentaire, il faut se poser quelques questions simples :
Les réponses à ces questions apportent des clés pour comprendre son attitude lorsqu’émotions et alimentation se heurtent.
L’alimentation, bien que sociale et associée au plaisir doit rester un comportement sain et naturel qui est lié aux sensations de faim et de satiété. Pour se rapprocher de cela et arrêter de manger ses émotions, il faudra d’abord identifier les moments où les apports alimentaires sont dits émotionnels. Ecrire ses prises alimentaires et l’humeur associée lors de cette consommation permet de prendre conscience des raisons qui nous amènent à manger.
Lorsqu’une envie arrive, se demander si c’est de la faim ou simplement une envie liée à une situation. Si vraiment l’envie de manger est irrésistible alors plusieurs choses sont à mettre en place. Tout d’abord manger doucement, en se concentrant sur l’aliment et en se demandant à chaque bouchée si on a envie encore de la suivante. Ensuite le choix devra se porter de plus en plus vers des aliments plus sains. Sans passer directement de la barre chocolatée à la mandarine mais progressivement tendre vers une vraie collation saine si l’appétit est là ou bien réduire les portions / la fréquence si la gestion des émotions est la cause de la prise alimentaire. De plus si les repas classiques ne sont pas assez conséquents ou non équilibrés, une personne qui a l’habitude de se tourner vers les aliments pour gérer ses émotions verra ce comportement exacerbé si la faim commence à se faire ressentir même très légèrement.
Kriss‑Laure vous propose toute une gamme d’alternatives saines que ce soit pour avoir des repas qui comblent la satiété ou pour des collations équilibrées grâce notamment à leur richesse en protéines et en fibres. Par exemple, vous pouvez compter sur les repas Idée Délice ou les Smart Repas pour des repas sains et équilibrés. Les Barres Gourmandes sont idéales en collation avec moins de 150 kcal par portion. Le fait de consommer des repas et collations avec des compositions nutritionnelles contrôlées peuvent vous permettre d’éviter les grignotages et la tendance à consommer des aliments gras et sucrés lorsque vous êtes submergés par les émotions.
Sources :
- www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0924933815002680
- www.coeuretavc.ca/articles/manger-ses-emotions-comment-y-mettre-fin
- Livre « Cessez de manger vos émotions » d’Isabelle Huot et Catherine Senecal